Una vez más me gustaría mostrar el proceso creativo de la primera página del segundo album de "Dolls Killer", serie alojada dentro de la línea editorial "Fiction Serial Killer" dirigida por Jean-Luc Istin para la editorial fracesa Soleil, y en la que trabajo, como ya he comentado más de una vez, con el guionista Nicolás Pona.
En la imagen, el boceto previo de la página (medidas 11 x 16 cm.) y, a continuación, el texto original del guionista, mi amigo Nicolas Pona:
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1.1 -
Plan large et aérien de la ville. Il fait nuit, il y a de la neige partout sur les toits. Tout ce blanc rend l'ensemble très lumineux. Presque festif
Voix off: ... toujours votre Voice préférée sur KcF. Avec cette question aussi vieille que le monde: As t'ont besoin des flics?
1.2 -
Traveling avant et plongée sur une ruelle (comme si on était sur un balcon). Large, encombrée de poubelles et enneigée. Un homme, la victime (trois quarts dos en pied ), court. Il est habillé d'une parka de l'armée et port des gants épais.
Voice: Comme me disait une vieille « travailleuse » de mes amies. Y a jamais eu pire que ces connards à plaque. Toujours là pour vous décimer un bon client.
1.3 -
La victime (trois quart face en plan américain) s'arrête. Il a l'air surpris . En arrière plan l'autre bout de la ruelle d'où il vient. Elle débouche à une vingtaine de mètres sur une avenue plus éclairée.
Voice: Toujours là, a gêner les petits commerces.
1.4 -
Premier plan sur la victime (trois quarts dos portrait). Elle a posé une main sur le mur qui lui barre le passage. Second plan sur un haut mur de brique surmonté d'un barbelé. Une porte d'acier au milieu. Sur le mur en peinture blanche une suite d'interdiction dont le bas de la liste disparaît dans la neige.
Peinture: Selon l'article Ab39685797856 alinéa trente huit reconduit à l'amendement www12 et alinéa restrictif du 1/ 04/2008 assujettis à l'usage et au passage de la propriété publique à la propriété privé: passage Interdit
Voix en hors champ derrière notre victime: Eh oui, interdit de passer!
1.5 -
Premier plan sur le tueur (trois quarts dos en portrait). Second plan sur la ruelle avec aux murs un escalier de secours inaccessible. Des poubelles et des containers. Au fond le mur et le mec plus ou moins dans l'ombre qui semble se recroqueviller
Tueur: C'est la loi mon gars. Ce mur c'est la loi.
Voice: jusqu'au petit matin ou un bon client tente lui, de vous cramer.
1.6 -
Notre tueur (plan italien de trois quarts face) en train de marcher, il sort un un automatique avec silencieux . Il souri
Voice: Alors là oui. Y a jamais mieux qu'un de ces connards à plaque.
Voice: Allez, bienvenue sur KcR mes choux.Tueur: Et ici, la loi c'est moi!